Le respirianisme, sur le plan alimentaire, est le phénomène biologique qui consiste à être nourri-e, à
nourrir ses cellules, directement avec de l'énergie de vie, provenant
de l'air, du soleil, de la Terre, de l'eau etc. sans passer par de la nourriture
digestive, qui elle aussi, pour se développer, a reçu de l'énergie de vie du soleil et des éléments.
Un exemple courant : on peut dire que les plantes non-insectivores Tillandsias qu'on accroche au plafond sans terre
et sans arrosage sont respiriennes.
Les respirien-ne-s sont plus vivant-e-s, ressentent mieux leurs énergies,
ont plus d'harmonie, ignorent la faim, sourient plus, ont plus
d'énergie, dorment peu et se programment leurs poids. On peut appeler les
respirien-ne-s qui boivent encore de l'eau ou mangent un tout petit peu et très rarement
des aquavores ou des aquarien-ne-s, mais pour faire simple nous préférons les appeler
aussi des respirien-ne-s. Certain-e-s respirien-ne-s rejettent toute étiquette ou classification y
compris celle de "respirien-ne". Certain-e-s cachent aussi ce qui leur arrive, et ils et elles ont parfois raison
car la pression sociale est parfois très inconfortable.
Le mot "respirianisme" est traduit du mot anglais "breatharianism" mais il est imparfait
car il restreint en quelque sorte l'alimentation à la respiration, or
il y a d'autres sources de captation et d'émission d'énergie de vie
que la respiration des poumons et de la peau.
On peut parfois percevoir ces autres énergies dans son corps plus nettement que les
énergies que l'on prend et donne à l'Univers par la respiration.
On aurait aussi presque pu traduire ce mot anglais "breatharianism" par le mot "soufflisme",
car le Vivant, les êtres vivants, sont bien caractérisés par un souffle, un échange de fluides,
cf le souffle de Dieu dans la Genèse de la Bible.
Breatharianism est le mot utilisé historiquement depuis plus de 60 ans en
Occident pour désigner ce phénomène social et biologique. Le premier livre à employer ce
mot était un livre d'Hilton Hotema, repris par Kulvinkas. En Chine on parle d'état de bigu.
Henri Monfort parle de nourriture pranique, de pranisme, d'être pranique. Isabelle Hercelin parle de
nourriture énergie, nourriture de lumière, nourriture amour. Jasmuheen parle de se nourrir de lumière, de prana.
De tout temps il y a eu des humain-e-s qui vivaient dans des grottes, dans des forêts ou même
dans le désert sans eau ni aliment digestif. Au moyen-age, et dans beaucoup de cultures humaines,
il y a aussi des histoires de jeûnes dits "miraculeux".
C'était peut-être même le mode de vie principal des premier-e-s humain-e-s, puisqu'il est rapporté
que les premier-e-s Celtes et Germain-e-s se contentaient de quelques baies et glands.
Il y a des récits anciens (par exemple de Pline) de rencontre en Inde et en Amérique du Nord avec
des peuples humains, aujourd'hui disparus, sans bouche (en fait avec une bouche extrèmement petite)
comme par exemple les Astomes (du grec a-stoma = sans bouche) dans la région près de la source du Gange
qui ne buvaient ni ne mangeaient,
mais se nourrissaient d'odeurs et mourraient si séparé-e-s de leurs sources d'odeurs comme les fleurs, racines
et fruits sauvages qu'ils transportaient en cas de long voyage.
Il y a d'autres histoires ou mythes d'humain-e-s sans nourriture digestive : les premier-e-s Atlantes,
les premier-e-s Hyperboréen-ne-s qui en descendant de leurs montagnes sans fruits mais plus proches de part
leur altitude de rayons cosmiques riches et nourrissants se mirent à manger des fruits, etc.
Il se peut que ce soit aussi le phénomène biologique du futur pour les humain-e-s.
Car de plus en plus d'humain-e-s vivent en respirien-ne. Il se pourrait qu'on ait un corps de respirien-ne,
mais encrassé par la nourriture digestive, que le système digestif ne soit qu'une option pour l'humain à n'utiliser
qu'avec modération.
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Des précautions complémentaires à celles recommandées pour le jeûne pour progresser
vers le respirianisme sont :
Il faut être accompagné-e par un-e expert-e.
Jeûner sans eau ou se forcer à ne plus manger en s'isolant sans vivres sont
déconseillés. Seul-le-s des prophètes ou des yogi-ni-s très avancé-e-s en maîtrise physique et spirituelle endurent parfois ces risques.
Jasmuheen déconseille de suivre son processus des 21 jours au profit d'une transition
plus lente et plus progressive sur des années.
Les trois critères qui prouvent qu'on est respirien-ne
plutôt qu'en jeûne quand on a cessé de manger depuis plusieurs semaines sont :
1-on a stabilisé ou augmenté son poids.
2-on dort peu : entre deux et cinq heures par nuit. On peut passer des nuits blanches.
3-on déborde d'énergie et d'activité.
Jeûner est optionnel pour le passage au respirianisme.
Si on est en jeûne, et que donc on perd du poids (en général entre 0,5 et 1 kg par jour),
il faut écouter son intuition
et se demander si jeûner nous est vraiment utile, indispensable et un acte d'amour envers nos corps,
surtout si on est déjà mince. Si on décide de jeûner alors il faut se renseigner avant, et suivre
les précautions de jeûne dont les plus importantes sont :
avoir une compagnie bienveillante et le téléphone pour pouvoir appeler de l'aide,
boire de l'eau, se constituer un stock d'eau délicieuse et peu minéralisée
avant en faisant des comparatifs,
se fixer une limite de poids minimum avec une marge de sécurité, par exemple s'alléger
au maximum de 10 % de son poids habituel,
s'assurer une surveillance médicale pour un jeûne long,
attention aux risques de chutes et d'accidents de la route
et attention à remanger très progressivement et uniquement liquide les premiers jours.
Il y a une maison de jeûne à Lorient, chez l'hygiéniste Désiré Mérien.
Sans passer par le jeûne, en cas de choix de la diminution alimentaire digestive progressive,
il faut s'aimer et continuer aussi seulement si tout se passe bien : si toutes nos cellules fonctionnent
bien, si on déborde d'énergie, si on dort peu et si on stabilise son poids.
Il faut nettoyer ses espaces intercellulaires en buvant du jus de fruit pour que
l'énergie de vie y circule, il faut maintenir son poids
(avec une fluctuation normale moyenne de 4 kg d'excrément et autres) par exemple en faisant plus de musculation,
il faut maintenir ou augmenter son niveau d'activité et sa bonne humeur (sourire tout le temps), il faut diminuer
ses dépenses d'énergie de vie et augmenter sa captation et transformation de l'énergie de vie.
Pour réussir son respirianisme il faut généralement des année d'efforts de préparation :
en méditation (mais le sport intense peut être considéré comme une méditation),
en attention et maîtrise de soi (physique, émotionelle, mentale, spirituelle,
rétention stricte des fluides sexuels
sauf pour la procréation ou l'élimination des toxines),
en exercice physique (sport régulier, musculation, yoga ou Qigong, etc.),
en assainissement de l'alimentation (des principes diététiques qui se retrouvent chez beaucoup de respirien-ne-s
sans être toutefois universels :
pas de chimie, alimentation 100 % végétale et minérale, plus de frais, moins de gras, jus de fruit si possible frais)
et en abstention de psychotropes puissants comme l'alcoolisation et la tabagie.